Partie 2 – Une affaire pour la police

Lorsque leur domicile a été fouillé et que leurs objets de valeur ont été volés, les victimes sont profondément choquées et désemparées. C’est également le cas du couple Müller, victime d’un cambriolage dans la première partie de notre série. Mais que se passe-t-il après avoir appelé la police? Découvrons les coulisses du travail d’enquête.

© Image générée avec ChatGPT

Peu après 21 heures, Madame Müller rentre chez elle avec son tapis de Pilates sous le bras. À peine arrivée, elle remarque que quelque chose cloche: la porte du balcon est grande ouverte et le rideau est déchiré. En entrant dans la maison, elle constate le désordre. Elle n’a certainement pas laissé la maison dans cet état. Des vêtements jonchent le sol, les tiroirs sont ouverts et, dans la chambre, elle découvre le coffret à bijoux qui a été forcé. Effrayée, elle se rend compte que les précieux bijoux en or hérités de sa mère ont disparu. Tandis qu’elle tente de comprendre ce qu’il s’est passé, elle compose le numéro d’urgence de la police, le 117. L’agent de la centrale d’engagement lui demande si elle a vu quelqu’un dans la maison. Elle répond par la négative et reçoit l’instruction de ne plus rien toucher, de ne plus se déplacer dans la maison et d’attendre l’arrivée de la police.

La police prend le relais

Peu de temps après, une patrouille de la Police cantonale bernoise arrive devant la maison des Müller. Les policiers se présentent à Madame Müller, la rassurent et lui demandent de leur expliquer ce qui s’est passé au cours des dernières heures. Ils inspectent ensuite minutieusement la maison afin de se faire une idée de la situation. Madame Müller entend l’homme en uniforme communiquer par radio avec la centrale.

La policière conduit Madame Müller, visiblement inquiète, dans la cuisine. Elle sort son bloc-notes et lui demande à quelle heure elle a quitté la maison, si elle a remarqué quelque chose de suspect avant de partir et si elle sait déjà ce qui a été volé. Madame Müller répond du mieux qu’elle peut. Elle se souvient avoir constaté, en entrant dans la chambre, que les bijoux en or de sa mère avaient disparu. Elle en informe la policière et se souvient soudain qu’elle a encore des photos de ces objets hérités. Elle va chercher les photos dans son bureau et les remet à la policière, qui les range dans son dossier et informe Madame Müller de la possibilité de porter plainte pour violation de domicile et dommages matériels. Pendant ce temps, son collègue fait le tour du quartier pour savoir si quelqu’un a remarqué quelque chose de suspect. La moindre observation, même insignifiante, peut être cruciale pour la suite de l’enquête.

Peu après, un véhicule banalisé arrive et un enquêteur de la police judiciaire descend. Après s’être présenté et avoir brièvement échangé quelques mots avec les agents en uniforme, il commence à examiner la scène de crime de plus près. Il inspecte la porte du balcon par laquelle le coupable est probablement entré, ainsi que la chambre à coucher, à la recherche de traces éventuelles. Il prend régulièrement des photos pour documenter la situation sur les lieux du crime.

L’enquête peut commencer

Au bout d’une heure environ, les agents de police remballent leurs affaires. Avant de monter dans leur véhicule, la policière remet sa carte de visite à Madame Müller. Elle lui explique que si elle se souvient d’autres détails ou si elle a d’autres questions, elle peut la contacter à tout moment. Elle conseille également au couple de vérifier tranquillement si d’autres objets ont été volés et de le signaler immédiatement. Madame Müller a entre-temps prévenu son mari et reste chez elle, encore très inquiète. Le cambriolage n’a pas seulement touché leurs objets de valeur, mais aussi leur vie privée, ébranlant la confiance dans la sécurité de leur domicile.

Alors que les impressions laissées par les événements continuent de hanter les Müller, l’enquête policière suit son cours. Les enquêteurs commencent par examiner et analyser les indices recueillis et mènent des investigations dans les environs du lieu du crime afin de trouver des éléments pouvant mener aux auteurs. Ils cherchent à déterminer si quelqu’un a fait des observations suspectes, si des incidents similaires ont été signalés dans le quartier et s’il existe un schéma récurrent, par exemple des modes opératoires ou des heures spécifiques. Tout ce travail se déroule en arrière-plan, parfois pendant des semaines, jusqu’à ce que tous les indices aient été analysés.

Pour Monsieur et Madame Müller, cette situation soulève une toute autre question : comment mieux se protéger contre les cambriolages à l’avenir?

Comment se protéger?

  • Fermez toujours votre porte à clé, même pour de courtes absences.
  • Assurez-vous que toutes les fenêtres et portes donnant sur un balcon ou une terrasse sont bien fermées. Une fenêtre ouverte en imposte reste une possibilité d’entrée pour les malfaiteurs.
  • Entretenez de bonnes relations avec vos voisins: informez-les de vos absences et demandez-leur de garder un œil sur votre maison.
  • Simulez votre présence grâce à un éclairage programmé par minuterie.
  • Demandez conseil aux experts en sécurité de la police cantonale.

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